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La Vie des Festivals
27 juillet 2009

J'vous ai pas dit? On pose du son, aussi...

lequpie

La fine équipe.

De gauche à droite: Moi même, Vince (Don Saïden), Sebounet (Chiquette), Spike, Garth (Benoit Flambard hinhin), Kévin (Da Kev) et José.


"-L'année dernière, l'after qu'on a organisé au Festcoubille, c'était trop bon. On remet ça?

-'Tain, ce serait bien d'arriver jeudi, on se fait une petite soirée tranquille entre nous et on envoie le son vendredi et samedi!

-Ah Ouéééé!!! Trop d'la balle!"


Ça, c'était il y a deux mois.

Mais forcément, c'était compter sans notre sens de l'organisation quasi-inné, ainsi que sur les petits détails auxquels on ne pense jamais.


"-Alors, on arrive samedi, mais tôt. Le matin quoi, histoire d'avoir le temps de prendre possession des lieux, et de pas avoir à courir dans tous les sens..

-Ah ouééé, t'as raison, trop d'la balle!!"


Ça, c'était 2 jours avant.

Mais forcément, c'était compter sans notre sens de l'organisation quasi-inné, ainsi que sur les petits détails auxquels on ne pense jamais.


Après quelques tergiversations et chassés-croisés, Une première partie de la troupe arrive sur place le samedi en milieu d'après-midi. Pour ma part, je prends parti d'attendre un peu et d'arriver sur les coups de 19h. Ben oué, c'est mois qui ai tout l'alcool, et ce serait con de le laisser en plein soleil, hein.


Ouf, le son est monté, et en plus, ils ont assurés en créant un petit coin chill-out vraiment sympa. En plus, comme la configuration habituelle de notre bar n'était pas dispo (nous n'avions qu'un petit camion et trois voitures dont une 106 et une AX. Je vous laisse imaginer le nombre de cures-dents que l'on peut entasser là dedans), il ont tout de même assuré le steak malgré mon absence. (J'avoue, oui, je suis un sale individualiste qui a toujours peur que les autres fassent pas bien.)


J'ai tout de même participé aux finitions, comme découper 1500 flyers ou installer la lumière sur le bar. Le temps de tout ranger afin d'optimiser la gestion des boissons, et hop, une question se pose:

« Mais qui c'est qui va aller au concert pour distribuer les flyers? » Parce que bon, cette année, y' a un jolie affiche, mais c'est tout de même 15€. Je me décide pour accompagner Vince. Oué, j'aime bien flyer pour l'after dans les concerts. Ça te donne un prétexte en béton pour aborder et échanger quelques mots avec les jolies filles (les moches aussi, mais c'est uniquement pour qu'elles viennent remplir la caisse du bar)

Nous voilà donc partis, Vince et moi.

Sur place, devant l'entrée,premier massive, premier fly, et hop, la roue est lancée. Mais déception tout de même: Nous voulions voir Rod Taylor et Positive Roots Band. Des vétérans du reggae, des vrais. Ben ces cons d'organisateurs les avaient fait passer à 19h. En première partie de la première partie quoi. Bande de connards incapables de rendre les honneurs à une star du reggae.


'Fin, une petite heure plus tard, le public était au courant qu'un sound system s'est posé sur le VRAI site du festival (Petite digression: En fait, au départ , le festival en question se faisait sur le site de la décharge qui a été réhabilitée. Ici, dans le sud, on appelle ça les « escoubilles ». D'où le nom du festival, »Le Festcoubille ». Qui a perdu tout son sens depuis qu'ils le font en centre ville.


Tout en continuant notre distribution de manière moins intensive (« Oui, on sait, on l'a déjà »), on profite un peu des gens présents sur le concert. Parce que bon, sans Rod Taylor, la programmation perd un peu de sa saveur.

Parce que bon, La Ruda Salska, ils sont bien gentils, mais c'est comme les Goulamaska, ceux d'ici qui ne les ont pas encore vus, ils devaient soit être cryogénéïsés, soit attachés au fond d'une cave suite à un jeu sexuel qui a mal tourné.

Il n'y avait guère que le New York Ska Jazz Ensemble qui apportait une touche de nouveauté.


'Fin bref, la soirée se passe, on retouve Léa et Amélie (aaah, Amélie...), le show se finit, et on se poste tous les 4 à la sortie pour finir de flyer.


Il est presque 2h du mat'. J'imagine que beaucoup de gens ont envahit le dance floor devant notre son. On monte la butte qui nous en sépare, et là...

PUTAIN!!! Y'a deux pékins devant les platines... Super!

Je me dis, ça y est, jamais on remboursera nos frais, la soirée va être un vrai flop, bouhouhou, je suis malheureux....


Sauf que.

massivesC'était sans compter sur les massives, qui, soit dit en passant, sont de sacrés cons de nous faire des coups comme ça.

En une heure de temps, notre petit coin est devenu trop petit, justement. On prévoit 100/150 personnes, et voilà qu'il en arrive 300. Au bas mot.


Le bar ne désempli plus. Moi, j'aime bien être au bar, c'est ma place. Là, tu discutes avec tout le monde, tu dragouilles éhontément, on t'offre toujours des coups à boire (alors que pas con, t'avais tout de même prévu ta boisson perso, histoire de pas boire le bénéfice) ou des pétards (ça, ça tombe bine quand t'as pas prévu ta fumette perso) et y'a toujours de l'animation.

massives_platinesCitons en vrac: « Le relou », alors lui, il passe sa soirée à te casser les couilles pour avoir une bière gratuite. Tu finis par la lui donner. En lui enfonçant bien dans l'oeil. « La jolie fille relou », rôle tenu à la perfection par Elsa ce soir là. Elle a plus de chance que son homologuye masculin parcequ'elle est jolie et qu'âbimer de si beaux yeux bleus, ce serait un crime). Le mec qui veut te payer avec un billet de 50€ alors que ton fond de caisse est ultra limité , le mec qui claque tout son rmi  (alors lui, tu lui en offres une ou deux, tout de même), il a celui qui fait tomber le bar, celle qui t'échange un pack contre une faveur, celui qui veut à tout prix un Ricard (alors que tu sers du punch et de la bière)... La faune des bars est éclectique et rigolote. Heureusement, d'ailleurs, parce que des fois, tu la tabasserais bien.


petit_matinLà où ça devient hallucinant, c'est quand tu te rends compte qu'il est 6h du mat' et qu'il y a encore une centaine de personnes devant le son. On en était pas à notre coup d'essai, mais c'est vraiment la première fois qu'autant de monde reste si longtemps. Même des mecs du festival officiel. D'ailleurs, ils nous ont appris qu'en fait, notre sound system était plus ou moins prévu et que l'équipe municipale avait arrangé le coin pour qu'on puisse s'installer. ('fin, de manière officieuse, hein)


Le petit matin se calme un peu. Les derniers pochtrons achèvent le bar en s'écroulant dessus, on commence à replier le bordel, mais le son tourne encore et quelques warriors continues de s'agiter la tête dans les baffles.

C'est là qu'entre en scène Guitare, le GROS CONNARD RELOU de service. J'avais déjà failli lui foutre sur la gueule aux «Petits Mondes » (Le festival que nous organisons mes potes et moi. Un de ces 4, je vous en parlerai) mais alors là, après l'avoir tancé vertement j'ai été obligé de lui foutre un gros butal lorsqu'il a voulut attraper mon petit chien.

CrevetteAh oué, au fait, c'était la première free-party de Crevette! Ben elle a passé sa nuit à courir après des bâtons lancés par les gens. Heureux, le chien. Et moi, j'étais heureux de la voir s'amuser. Mon petit chien et moi, c'est fusionnel.


En même temps que l'autre abruti, est apparu Gé, le pierceur avec qui je bossais chez « J'aurai ta peau ». Aujourd'hui, il a repris la boutique et l'a renommée « Under my Skin ». Il m'avait proposé un apprentissage de tatoueur l'hiver dernier. Je l'ai planté. Et comme je me sentais un peu merdeux, je ne l'ai jamais rappelé. Ben là, les retrouvailles ont été super cool, et il m'a re-proposé de revenir bosser chez lui. Cette fois-ci, je vais essayer de ne pas laisser passer cette chance, parce que dans ce milieu là, tout le monde court après un apprentissage et une place dans un salon, l'inverse, c'est aussi rare qu'une enveloppe de beuh devant l'entrée d'un bar (oué, je suis un mec chanceux).


De bonnes nouvelles en tergiversations inutiles, le moment de nettoyer un peu le site arrive. Sous le soleil qui tape, armés de sac poubelle, je fais le tour, ramasse tout ce qui traîne.

Le son s'arrête, on commence à débrancher...

Ça y est, c'est fini. Je vais faire les comptes. Trop d'la balle, on rentre dans nos frais.


Le chemin du retour fut rude, la fatigue étant prédominante. Mais c'est heureux que je me suis larvé comme une merde dans un grand fauteuil sous mon hibiscus en fumant un dernier gros pétard....

Pour être au courant des sons qu'on pose: Boom Faya Sound System. Vas-y, clique moi tout.


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Commentaires
V
Hey ! merci pour le lien qui orne ta colonne, ça fait toujours plaisir... mais euh, t'as fait une faute ! Bouaaah le nuuuuul ! :oD<br /> <br /> (ou alors c'est voulu, mais c'est nul aussi :oÞ)
G
Mon chat s'appelle Touille.<br /> Parce c'est le chat Touille.Vrai de vrai :p
G
C'est pas faute de t'en parler à chaque fois, hein ;)
V
Le festival a quand même un sacré nom de merde hein... M'enfin ça m'a l'air bien sympa et ça donne envie (le coin chill-out, tenir le bar... tout ce que j'aime !)<br /> Et pis on voit que t'es un jeune homme plein de ressources !<br /> <br /> Bonjour à crevette ! (t'as pas un chat qui s'appelle mayo ? nan, bon laisse tomber)
C
Quand je vois les minettes sur les photos, j'me dis (euh..... que c'est cool le célibat) que j'ai bien envie de me permettre des WE sans gosses, je crois bien avoir le droit. (Puis la loi elle dit pareil)<br /> <br /> Encore raté un truc.<br /> <br /> J'en rate des trucs dis-donc.<br /> <br /> Merdeuuu.
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